Évanescence : Le baiser de la mort

Publié le par Mlle Lambert

Jonglant entre ses cours préuniversitaires, sa vie familiale et ses sorties avec ses copines, Evy mène une vie routinière jusqu’au jour où elle remarque un étrange individu au long manteau noir à l’arrêt d’autobus.

À partir de ce moment, elle ne cesse d’apercevoir le jeune homme partout où elle se trouve.

Se peut-il qu’il la suive?
Serait-elle en danger?

La jeune femme est de plus en plus inquiète, mais son quotidien bascule complètement lorsqu’elle réalise qu’elle est la seule à voir l’inconnu. Comment est-ce possible? Même si rien ne laisse présager qu’un lien unique va réunir deux univers jusque-là distincts, Evy découvrira que la mort et l’amour ne font qu’un.

L'avis de Mlle Lambert : 

Il y avait un bon moment déjà que je ne m’étais pas plongée dans un roman fantastique. J’ai donc sauté à pieds joints dans cette aventure unique que nous réserve Ericka Duflo – une auteure de romans jeunesses que j’adore.

Comme toujours, l’auteure nous fait vivre ses histoires avec une intensité redoutable. Elle réussit avec brio à nous faire vivre les aventures d’Evy comme si toute cette histoire nous arrivait à nous. Le premier tome d’Evanescence est un roman poignant et envoûtant. Un réel page turner! On en vient presqu’à souhaiter que Death, mon personnage préféré dans cette histoire, vienne nous rendre visite à nous aussi.

Finalement, même si c’est une histoire plutôt jeunesse, elle porte aussi à réflexion sur le sens de la vie. Cette vie qu’on devrait vivre pleinement, alors qu’on a souvent tendance à ne la vivre qu’en surface… à la regarder passer. Il ne faut pas se contenter de survivre… il faut mordre dans la vie, car les regrets sont lourds à porter.

xx

Auteure : Ericka Duflo
Éditions : Boomerang
Parution : Février 2021
Pages : 381

 

Le soleil commence à disparaître pour laisser place à la lune. Je camoufle mon visage sous ma capuche et j’avance d’un pas pressé dans la neige, guidé par mon instinct.

Qui suis-je? Personne.
Est-ce que j’existe? Pas vraiment.
Ai-je un nom? Comment une chose qui n’existe pas pourrait-elle en avoir un?
Mais les miens me surnomment Death.

Les rares humains que je rencontre ne me voient pas, alors que mes yeux percent l’obscurité et distinguent tout ce qu’un être incarné ne peut pas voir : des âmes errantes, des démons… Il y en a partout.

Extrait p.5

Crédit Photo : Bookivores

Crédit Photo : Bookivores

Publié dans Fantastique, Jeunesse, LittQc

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