Chroniques post-apocalyptiques d’une jeune entêtée
« Juchée sur un vélo de montagne vert lime au siège un peu bas pour sa taille, une jeune fille de onze ans pédale à un rythme régulier, son regard noir fixé droit devant.
Elle a lu, sur un panneau routier, qu’il lui restait cent trente-neuf kilomètres à faire pour atteindre Montréal. Elle pourrait estimer sa vitesse, établir des objectifs quotidiens, planifier le nombre de jours que lui prendra le trajet. Elle ne s’en donne pas la peine. À vrai dire, elle s’en fout.
Qu’est-ce qu’une journée de plus ou de mois, trois mois après la fin du monde? »
Dans le deuxième tome des « Chroniques post-apocalyptiques », alors que Kiara pédale pour rejoindre ses parents, on retrouve Astride qui cherche une solution pour survivre à l’hiver. Brûler des livres n’est pas une option.
L'avis de Mlle Lambert :
Pour ceux et celles qui n’ont pas encore découvert cette série jeunesse, vous manquez quelque chose.
J’ai adoré le premier tome, lu il y a quelques années, mais j’ai encore plus apprécié celui-ci! Il est plus complet, plus développé et laisse présager une suite encore plus intéressante. De nouveaux personnages s’ajoutent à l’histoire et on en apprend un peu plus sur ce qui s’est produit le jour où tout a basculé.
C’est une histoire unique tant par sa forme dynamique que par son contenu. C’est une histoire d’une grande beauté racontée avec beaucoup de douceur malgré la terrible situation. La plume d’Annie Bacon est fantastique et mérite vraiment d’être découverte! Avec peu de mots, l’auteure réussie à transmettre des images fortes dans l’esprit du lecteur.
xx
Auteure : Annie Bacon
Éditions : Bayard Canada
Parution : Février 2021
Pages : 120
Le 12 mai, une onde de choc a tué la presque totalité de la population. La presque totalité, sauf Astride. Depuis, la jeune fille réfugiée dans la bibliothèque a brûlé cinquante-sept livres pour faire chauffer de la nourriture et en a laissé soixante-dix-huit en guise de paiement sur le comptoir des boutiques où elle s’approvisionne. Astride n’est pas une voleuse.
Cent trente-cinq livres en trois mois, dont elle a consciencieusement noté les titres accompagnés de leur code de classification décimale Dewey, comme si elle comptait les remplacer un jour.