À quoi rêvent les étoiles

Publié le par Mlle Lambert

Et s’il existait, comme pour les étoiles, des constellations invisibles à l’œil nu reliant les humains?

Titouan ne sort plus de sa chambre.
Alix rêve de théâtre.
Luce reste inconsolable depuis la mort de son mari.
Gabrielle tient trop à sa liberté pour s’attacher.
Armand a construit sa vie entière autour de sa fille.

Cinq personnages, cinq solitudes que tout sépare. Il suffira pourtant d’un numéro inconnu s’affichant sur un téléphone pour que leurs existences s’entrelacent…

« Hasard, destin, alignement de planètes…
Appelez ça comme vous voulez. Moi, j’appelle ça magie. »

L'avis de Mlle Lambert :

Manon Fargetton nous offre une histoire hors du commun chargée en émotions. À plusieurs moments, j’ai eu les yeux plein d’eau ou bien le sourire aux lèvres. Les cinq histoires qui se déroulent dans ce roman m’ont amené à réfléchir et m’ont touché droit au cœur.

Les personnages sont complètement différents les uns des autres et, bien que la plupart ne se connaissent pas, sont tous reliés d’une façon particulière. Titouan, Alix, Luce, Gabrielle, Armand… ce sont tous des personnages que j’ai eu de la peine à laisser derrière mois après ma lecture. Des amis que je me suis fait, l’instant d’un roman.

À quoi rêvent les étoiles est un livre incroyablement bien écrit qui se lit très rapidement. La plume de Manon Fargetton est douce et imagée et les courts chapitres rendent le récit vivant et sans longueurs.

Chers lecteurs, je vous recommande fortement cette histoire poétique et tendre qui m’a profondément ému.

xx

Auteure : Manon Fargetton
Éditions : Gallimard-Jeunesse
Parution : Octobre 2020
Pages : 388

 

Et à mesure que les nuits retranché dans sa chambre défilent, à mesure que la notion d’heure, de semaine, ou même de temps, s’efface de son existence, il sent ses muscles fondre peu à peu, s’affiner et se ramollir, comme s’il se dissolvait, fusionnait avec le nid moelleux qui l’entoure. Il aime ça. Se sentir matelas, se sentir couette, se sentir oreiller, ne plus être chair mais coton, ne plus être matière mais douceur, s’abandonner à cet état rassurant.

Alors, pouvoir un jour se débarrasser entièrement de ce corps qui l’encombre lui offre pour la première fois un horizon radieux.

Extrait p.232

Crédit Photo : Bookivores

Crédit Photo : Bookivores

Publié dans Jeunesse

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