Le cercle des pénitents
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Depuis l’enfance, le sergent enquêteur Kate McDougall vit l’enfer de la culpabilité, celle de n’avoir pu sauver son jeune frère des mains assassines de son père.
Après un repos forcé de six mois, Kate a à peine réintégré ses fonctions qu’elle se retrouve plongée dans une spirale de morts suspectes dont certaines remontent à plus de vingt ans. Tout en luttant contre ses propres démons, qui rendent chaotiques ses relations avec le lieutenant Paul Trudel, son supérieur, Kate s’engage dans l’enquête comme dans une croisade.
D’indice en indice, de révélation en révélation, elle découvrira une réalité troublante. Qui aurait pu croire que le Québec pouvait donner naissance à son propre intégrisme religieux, à son propre fanatisme meurtrier?
L'avis de Mlle Lambert :
Vous aimez lire des romans policiers? Et bien vous devez absolument découvrir cette auteure québécoise! Je le dis – et le répète – ses romans sont de vrais bijoux!
Fidèle aux autres romans que j’ai lu, Le cercle des pénitents se lit en un claquement de doigts. Les chapitres sont courts et l’histoire est intrigante et totalement captivante. Voilà un mélange terrible pour le lecteur qui ne voit littéralement pas les heures passer.
L’enquête est complexe à souhait et se déroule avec la même équipe d’enquêteurs auxquels on s’attache de plus en plus.
Ce n’est pas mêlant… je lirais, un à la suite de l’autre, tous les romans de Johanne Seymour; de la même façon que certains passent – en quelques jours seulement – au travers d’une série télévisée. La plume de l’auteure est totalement addictive.
Après 4 romans, je peux vous dire que cette auteure est un énorme coup de cœur pour moi. À découvrir!
xx
Auteure : Johanne Seymour
Éditions : Libre Expression
Parution : Septembre 2013
Pages : 302
- Essayez de vous rappeler…, demande doucement Todd à Rachel Thomas.
Kate interrompt son observation de la femme et examine le décor.
La maison est remplie de symboles religieux. Icônes, croix, objets de piété, Bible… L’atmosphère est étouffante. Subjuguante. On dirait une prison de religiosité, songe Kate, en laissant son regard dériver sur Joseph Thomas.
Prostré dans un fauteuil du salon, l’homme a l’air de quelqu’un victime d’une hallucination. Ses yeux, grands ouverts sur le vide, sont le miroir de sa terreur interne. Kate reconnaît ces yeux. Elle les a déjà eus.