Rinzen et l’homme perdu

Publié le par Mlle Lambert

Un enfant qui se sent disparaître, le journal d’un confesseur, un vieillard crucifié… et un étonnant duo d’enquêteurs : Rinzen Gyatso, une bouddhiste qui vit avec son fils de sept ans et ses parents tibétains, et Luc Paradis, un athée insomniaque qui, la nuit, s’entraîne à la boxe et arpente le quartier gai.

Quand le frère Samuel Clément est trouvé mort dans son appartement, Rinzen et Paradis plongent au cœur d’une enquête qui ébranle leurs convictions et les oppose. Et leur supérieur, le lieutenant Gerry Desautels, en plein crise existentielle de la cinquantaine, ne leur est d’aucun secours. Plus les victimes s’additionnent, plus l’équipe se perd en hypothèses.

Pendant ce temps, l’homme perdu les observe et s’interroge. Qui le sauvera de lui-même?

L'avis de Mlle Lambert : 

Il y avait un bon moment que je n’avais pas lu un aussi bon roman policier. Alors je ne vous cacherai pas la joie que m’a procurée ce petit bijou québécois!

Les chapitres sont courts, l’histoire est unique et complexe à souhait et les personnages sont merveilleusement colorés. On sent que l’auteure a fait beaucoup de recherches en construisant son histoire et qu’elle possède énormément de connaissances. Notamment concernant la religion bouddhiste, que j’ai adoré découvrir au fil de l’histoire. J’ai vraiment été interpellée par les valeurs prônées par cette religion que je ne connaissais pas de tout :

« Le bouddhisme n’approuve ni ne condamne l’homosexualité. Ce n’est pas sa place. Essentiellement, le bouddhisme te demande de ne pas te faire de mal, de ne pas en faire aux autres, de travailler à devenir le meilleur de toi-même et de méditer pour le bien-être de tous. » p. 74

Voilà des paroles qui résonnent énormément en moi.

Finalement, je terminerais en vous disant que j’ai eu un énorme coup de cœur pour la plume de Johanne Seymour. Je suis si contente de posséder déjà toutes ses œuvres! Et je vous suggère – très – fortement de faire de même. Vous ne serez pas déçus!

xx

Auteure : Johanne Seymour
Éditions : Libre Expression
Parution : Mai 2016
Pages : 283

Il avait sept ans lorsqu’il a mis les pieds dans mon confessionnal pour la première fois. Il était nouveau à l’école. Ses parents avaient déménagé après as première année d’école. Je lui avais demandé s’il était triste d’avoir perdu ses amis. Il m’avait fixé longuement à travers la grille, puis il avait répondu qu’il n’en avait jamais eu. J’ai eu pitié de lui. Mille fois, par la suite, je me suis répété que j’aurais dû, à ce moment, mettre fin à la conversation et lui demander de réciter son Je confesse à Dieu. Au lieu de cela, je lui ai proposé de devenir son ami…

Extrait p.65

Crédit Photo : Bookivores

Crédit Photo : Bookivores

Publié dans LittQc, Polar

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