Les réservoirs de l’abîme

Janvier 1998. Crise du verglas. Panne généralisée. Nicolas, 14 ans, est confiné dans sa maison avec sa grand-mère malade. Tous les voisins ont déserté le quartier, mais la grand-mère de Nicolas refuse d’aller dans un refuge. Dans cette ville fantôme aux allures apocalyptiques, un homme erre de maison en maison affublé d’un masque à gaz, et des événements inquiétants se multiplient : vols de génératrices, disparitions d’animaux et enlèvements d’enfants. Nicolas parviendra-t-il à trouver de bonnes âmes pour lui venir en aide?
Une aventure de survie trépidante qui nous fait frissonner aussi bien de froid que de peur.
L'avis de Mlle Lambert :
Vous cherchez LE livre idéal à lire cet hiver? Eh bien, avec Les réservoirs de l’abîme vous ne serrez certainement pas déçu. C’est un roman qui reprend la crise du verglas de janvier 1998 en y ajoutant un côté apocalyptique. Il fait froid, il fait sombre. Les rues sont désertées. Stéphane Choquette nous embarque dans une histoire captivante et totalement angoissante.
J’ai vraiment dévoré ce petit bijou! On embarque à pieds joints dans l’histoire, et ce, dès le prologue! Page après page, l’histoire défile à une vitesse folle!
Et que dire de l’auteur! Une sacrée belle découverte que ce Stéphane Choquette!
Je recommande chaudement ce livre, surtout en cette période de l’année où - dû à une tempête hivernale - on peu s’enrouler dans une doudou pour lire toute la journée!
xx
Auteur : Stéphane Choquette
Éditions : Québec Amérique
Parution : Septembre 2019
Pages : 264
Mais soudain, les traits d’Alain se décomposèrent. Le bouton de la porte se mit à tourner furieusement, butant à droite et à gauche, et si fort qu’on eut dit qu’Alain voulait arracher la poignée et qu’il ne lui faudrait pas longtemps avant de se décider à défoncer la porte. Gros comme il était, Linda avait du mal à deviner qui de lui ou la maison s’effondrerait le premier.
- Du calme, j’ai dit! J’arrive!
Mais Alain ne l’entendait pas ainsi. Il se mit à gueuler, à marteler la porte.
- OUVRE! OUVRE!
Ça y est. Bravo. Linda était complètement paniquée, maintenant. Elle atteignait le vestibule. Posait presque la main sur la poignée. Pas un seul instant elle ne remarqua la forme noire qui se détachait du mur, derrière elle, dans le salon.