L'appel du sang : la seconde vie de Bree Tanner

« L'heure était venue de chasser. Inhalant profondément, j'ai reniflé l'odeur du sang des humains dans la rue. S'ils n'étaient pas les seuls alentour, ils étaient les plus proches. Le gibier qu'on se choisissait relevait d'une décision que l'on devait prendre avant d'en humer le parfum. Après, il était trop tard pour changer d'avis. Un râle sourd s'est échappé de mes lèvres. Ce sang était à moi. L'incendie de ma gorge a redoublé d'intensité, et je n'ai plus songé qu'à m'abreuver. »
L'avis de Brigitte :
Si j’ai lu ce livre, c’est avant tout pour un challenge littéraire. Comme ce roman était dans ma bibliothèque depuis plusieurs années, ça me donnait l’occasion de le lire.
Ce livre-ci nous raconte un épisode de la courte vie de Bree, une vampire nouveau-née. Rappelez-vous, nous l’avons entre-aperçue dans la série Twilight. Quelle ne fut pas ma déception ! L’histoire traîne en longueur, mais vraiment ! Le livre n’a que 211 pages, mais c’est presque trop. Il aurait pu y en avoir que 80 que cela aurait été suffisant. L’histoire est devenue intéressante passé les 200 pages. Et encore là...intéressant est un bien grand mot ! On dirait que rien n’avance dans l’histoire. Pour ce qui est de la fin, elle se termine bizarrement, très abruptement. On doit supposer ce qui arrive.
Après la lecture de ce roman, je me questionne à savoir la pertinence de cette histoire. Nous raconter un extrait de la vie d’un autre personnage qui a eu de l’impact dans cette série aurait été tellement mieux !
Auteure : Stephenie Meyer
Éditions : Hachette
Parution : Juin 2010
Pages : 216
Alors, il a plongé toute sa main dans la colonne, et la grotte a réussi à devenir encore plus brillante. Il a tourné et retourné son poing. Les reflets flamboyants dansaient sur sa peau comme s’il avait joué avec un prisme. Je n’ai senti aucune odeur de brûlé, et il était évident qu’il n’avait pas mal. Observant sa main de plus près, j’ai eu l’impression qu’un milliard de minuscules miroirs couraient à sa surface, trop petits pour qu’on les distingue séparément , mais renvoyant tous la lumière avec plus d’intensité qu’une glace ordinaire.
- Approche, Bree. Il faut que tu essayes.
Je n’avais aucune raison de refuser, j’étais intriguée. Pourtant, c’est avec réticence que je me suis glissée à côté de lui.
- Ça ne brûle pas?
- Pas du tout. La lumière ne nous incendie pas, elle… nous la réfléchissons. Et c’est peu dire.