PS : I like you

Un jour d’ennui en cours de chimie, Lily griffonne les paroles de sa chanson préférée sur son bureau. Lorsqu’elle s’assoit à la même place le lendemain, elle découvre que quelqu’un a écrit la suite…
Très vite, Lily et son mystérieux interlocuteur se lancent dans une correspondance enfiévrée! La jeune fille n’a jamais autant eu envie d’aller en cours – mais surtout pour y savourer sa lettre du jour. Derniers groupes de musique indie à découvrir ou confidences plus intimes… tout semble les rapprocher.
Alors que l’identité de son amour épistolaire se dévoile, Lily saura-t-elle écouter la musique de son cœur?
L'avis de Mlle Lambert :
Bon, j’avoue… Au départ j’ai trouvé l’histoire longue à débuter. Au début, Lily et son correspondant mystère n’échangent que quelques mots par chapitre au moyen de messages sur leur bureau commun en classe de chimie, puis par le billet de lettres cachées sous ce même bureau. Personnellement, je trouvais que les messages ne prenaient pas assez de place dans l’histoire. Mais, rapidement, j’ai compris que le contexte était aussi très important pour la suite de l’histoire – qu’il ne suffisait pas de lire leurs échanges épistolaires pour apprécier ce livre à sa juste valeur et, alors que les messages se multipliaient, je suis rapidement devenue aussi accro que Lily à ces lettres.
Sans l’avoir remarqué, je me suis investie à 110% dans les aventures de la jeune fille. Je ressentais toutes ses émotions et je réagissais exactement comme elle – ce qui m’a valu quelques regards en coin de mon copain qui trouvait que je m’embarquais beaucoup trop dans cette histoire (hahah!).
Je ne vous en dirai pas trop car je ne voudrais pas donner d’indice quant à l’identité du fameux correspondant mais je voudrais lever mon chapeau à l’auteure, car elle a complètement réussi à me manipuler. Elle joue avec les sentiments du lecteur avec brio. Elle modifie nos sentiments et corrompt notre cœur tout comme c’est le cas pour celui de Lily. Difficile de garder la tête froide…
Joie, déception, stress, gêne, inquiétude, honte, colère, culpabilité… vous allez en vivre des émotions lorsque vous plongerez dans ce livre. Mais je vous rassure… c’est une balade qui en vaut la peine!
xx
Auteure : Kasie West
Éditions : Hugo Roman
Parution : Août 2017
Pages : 357
Je me mis à rire, puis m’arrêtai net en découvrant, au verso de la page qu’il lisait, quelque chose qui me fit soudain adorer la presse imprimée.
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- Tu es prête? me demanda Ashley en entrant dans la cuisine.
Elle baillait mais, comme d’habitude, elle était impeccablement sapée dans son jean moulant, son petit haut rose et ses chaussures à semelles compensées. Sa queue-de-cheval et son maquillage étaient aussi nickels que sa silhouette. Même si on se ressemblait – pour ce qui était de nos cheveux bruns et souples, nos yeux noisette et nos taches de rousseur – on avait, elle et moi, un style totalement opposé. Ashley aurait été en parfait accord avec Lauren et Sasha.
- Papa, je peux prendre ça?
Il considéra son assiette où gisait un reste de tartine beurrée, haussa les épaules et la poussa vers moi.
- Beurk, pas ça… Non, le journal.
- Le journal? Tu veux lire le journal?
- Oui.
Ashley en profita pour lui faucher le reste de son toast.
- Hey, c’était pour Lily.
- Non, surtout pas ce truc à moitié dévoré!
- Tu auras ce journal si tu votes.
Levant les yeux au ciel, je m’écartai de la table et allai examiner les colliers. Celui de droite était orné de petites plumes. Maman était dans sa période volatiles. Normalement, j’adorais les bijoux qu’elle fabriquait, mais le coup des plumes, c’était un peu trop hippie à mon goût. D’autres semblaient aimer, pourtant. Je saisis celui de gauche.
- Voici le gagnant.
- Elle a voté pour le mien, Emily! lança-t-il en levant le poing.
Je tendis vers lui une main ouverte.
Mon père y déposa le journal, m’embrassa la joue et alla trouver maman… J’en étais sûre!
- C’est drôle comme ils croient qu’on est incapables de deviner qui fait lequel, déclara Ashley. De faire la différence…
- Oui… on devrait chaque fois faire gagner maman haut la main. Peut-être qu’ils arrêteraient cette stupide compétition.
- C’est bon pour l’amour-propre de papa. Allez gamine, je t’amène à l’école.
Je serrai le journal contre ma poitrine, les mots magiques tout contre mon cœur, et je suivis Ashley. Il ne me restait plus qu’à composer la chanson parfaite pour gagner ce concours.