Le Mort du chemin des Arsène
Alors qu’il s’apprête à quitter son poste aux Îles-de-la-Madeleine, le sergent-détective André Surprenant doit mener une dernière enquête. Le cadavre d’un homme a été retrouvé et tout laisse croire qu’il s’est suicidé.
Mais pourquoi Roman Leblanc, musicien au sommet de sa gloire, se serait-il enlevé la vie?
Au fil de son enquête, Surprenant découvre que dans cet archipel isolé, chaque secret en cache un autre.
L'avis de Mlle Lambert :
Chers lecteurs… après ma lecture de ce deuxième roman de Jean Lemieux, je vous garantis que cet auteur mérite sa place auprès des auteurs de romans policiers de ce monde!
J’adore le style de Jean Lemieux! Ses romans sont riches en émotions et en détails. Tout est à sa place au bon moment. Vous trouverez ici une intrigue très bien ficelée. Des pistes à la tonne, des incohérences, des faits nébuleux, des mises en scène étranges… tout pour flouer le détective en chacun de nous! L’auteur nous promène d’une piste à l’autre, d’un suspect à l’autre avec un réel talent!
Encore une fois, Jean Lemieux nous fait rencontrer des personnages uniques et caractéristiques des Îles-de-la-Madeleine. J’ai vraiment adoré le monde dans lequel l’auteur nous plonge dans son roman. Aussi étrange que cela puisse paraître, on est bien avec les personnages. On en vient à oublier qu’ils sont fictifs tellement l’auteur sait les rendre réels!
Bref, Jean Lemieux excelle, selon moi, dans l’art du roman policier québécois!
xx
Auteur : Jean Lemieux
Éditions : Québec Amérique
Parution : Août 2016
Pages : 409
Le soleil brillait entre l’île d’Entrée et l’île du Havre-Aubert, le 23e Concerto pour piano du cher Amadeus jouait, Surprenant buvait sa quatrième tasse de café quand, à 7h32, la sonnerie du téléphone fit se dresser les oreilles de Chat.
C’était Marchessault. On avait trouvé le cadavre d’un homme dans le salon de sa maison du chemin des Arsène, à l’Étang-du-Nord.
* Mort naturelle? s’informa Surprenant en sentant son pouls s’accélérer.
* - Avoir un trou d’un demi-pouce dans la poitrine, je dirais pas que c’est naturel.