L'angoisse du poisson rouge
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Auteur: Mélissa Verreault
Éditions: La peuplade
Parution: Septembre 2014
Pages: 446
Quatrième de couverture:
Manue aime se faire croire que son existence, « digne d’un scénario hollywoodien », est catastrophique. Fabio, jeune Italien immigrant, ne se sent chez lui nulle part, car « lorsqu’on a choisi de quitter sa maison, elle nous devient à jamais interdite ». Leurs chemins se croisent alors que Manue recherche son poisson rouge mystérieusement disparu. Le récit de leur relation s’entremêle avec celui de Sergio, soldat de la Seconde Guerre mondiale, homme mort cent fois. Tous trois s’embarqueront dans une épopée improbable où les méduses détiennent la réponse aux questions existentielles, où les messages sont livrés par pigeon voyageur et où il est parfois nécessaire d’entrer par effraction dans sa propre demeure.
Ce roman choral embrasse l’idée que les êtres humains sont liés par des destins communs, donne faim et soif, creuse le passé et désigne l’avenir qu’il est encore permis d’espérer.
L'avis d'Aly:
Miss Dupont m’avait recommandé ce roman connaissant ma passion pour la seconde guerre mondiale. En plus de mon attirance pour la quatrième de couverture, j’aimais bien le poisson rouge du dessus ! Après quelques chapitres, déception! Mais où est l’histoire concernant la guerre ? J’ai l’impression de perdre mon temps, l’histoire est un peu difficile à suivre et je n’apprécie pas le personnage principal. Je poursuis tout de même ma lecture car, je m’entête à trouver le passage sur la guerre!
Et soudain, au ¾ du livre entre en jeux Sergio avec qui je suis tombée en amour. Un militaire pour l’armée italienne nous raconte son histoire. Enfin quelque chose qui ne me parle pas des juifs à Auschwitz! J’avais besoin de renouveau concernant cette guerre, j’étais blasée des histoires répétitives concernant les chambres à gaz, etc...
Bref, si ce n’était pas de Sergio ce livre serait retourné à la bibliothèque beaucoup plus vite que prévu.
Note : 6.5/10
Sergio n’arrivait pas à se départir de cette angoisse stupide : qu’allait-il se mettre sous la dent à son arrivée? Quel serait son premier repas? S’il avait été un grand homme, du genre qui change l’eau en vin et qui prétend avoir des liens avec le créateur de l’univers, il se serait plutôt demandé quel allait être son dernier repas, mais Sergio n’était qu’un chrétien peu convaincu.