Asphalte City

Publié le par MissDupont

Asphalte City

Auteur: François Désalliers
Éditions: Druide
Parution: Avril 2015
Pages: 285

Quatrième de couverture:

Alors qu’elle circule à bicyclette, Zoé se fait frapper par une voiture. Son père, Claude Beausoleil, en est profondément affecté, d’autant plus qu’il en avait la garde pendant l’absence de sa mère. Et Beausoleil n’est pas au bout de ses peines. Tandis que la petite est toujours à l’hôpital, plongée dans un coma profond, le nombre de victimes de la route ne cesse d’augmenter. Cherchant à comprendre ce qui se passe, Beausoleil découvre les règlements d’un concours selon lesquels un conducteur reçoit une somme d’argent pour chaque piéton ou cycliste blessé ou tué. Mais qui sont les fous responsables de ce carnage ? D’abord avec des amis, puis avec des enquêteurs de police, Beausoleil ne reculera devant rien pour retrouver les criminels. Combat entre la lenteur et la vitesse, la nature et le progrès, la vie et la mort, Asphalte City est aussi un thriller déroutant, captivant, sur la responsabilité de chacun, qu’elle soit personnelle ou collective.

L'avis de MissDupont:

Bien que l’auteur ait déjà 8 romans à son actif et quelques nouvelles, le nom de François Désalliers ne me disait rien. Ça ne m’a pas empêché d’assister au lancement de son petit dernier en Avril dernier après avoir aperçu la couverture d’Asphalte City via la page de ma librairie. Comme je le dis souvent, une couverture qui capte notre attention est souvent ce qui nous pousse à lire l’endos pour ensuite se retrouver à la caisse avec ledit livre entre les doigts. Avec ce roman, c’est un peu ce qui s’est produit. L’intrigante couverture et son résumé prometteur m’ont poussé à me le procurer.

L’histoire débute rapidement. Dès les premières pages on rentre en force dans le cœur de l’action, les personnages nous étant présentés de façon très fluide. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’adore ça. Par la suite, je n’ai pas trouvé que le rythme s’essoufflait et l’auteur a su me garder captivée au fil des pages tant j’étais obnubilée à savoir qui était derrière ce concours grotesque.

Asphalte est une ville totalement fictive, on s’entend là-dessus. Malgré ce fait indéniable, j’étais si ancrée dans ce récit que, pendant ma lecture (et quelques jours après), je me suis surprise à parfois mêler fiction et réalité. Il y a un passage dans le roman où les policiers font parts de leurs craintes vis-à-vis la sécurité des étudiants au pourtour des arrêts d’autobus vu la rentrée scolaire imminente… Le lendemain matin de la lecture de ce passage était, dans ma réalité, la rentrée scolaire de notre quartier. J’ai réalisé, alors que j’attendais mon tour pour tourner, que j’étais inquiète pour ces jeunes qui traversaient la rue avec la brigadière, m’attendant à voir surgir un « conductueur ». Même chose s’est produit alors que je marchais dans la rue près de chez moi alors que ma lecture était terminée. J’étais étonnamment anxieuse et sur mes gardes chaque fois que j’entendais un véhicule s’approcher. J’adore les romans qui me font réagir… je crois que l’on peut dire que ce roman est l’un de ceux-là.

Petit bémol pour certains passages par contre. Les présentateurs de nouvelles ainsi que les policiers, de par leurs paroles ou actions à certains moments, m’ont paru peu crédibles. Si vous lisez ce livre, vous saurez les remarquer et m’en donner des nouvelles. Mise à part cela, ce roman m’a beaucoup plu.

- Ça ne va pas s'arrêter là. Il va y en avoir de plus en plus. Et les victimes seront de plus en plus jeunes.

Il a fait une pause. Ce qu'il allait ajouter ne serait pas agréable à entendre.

- Une enfant de sept ans fait moins de dommage sur une carrosserie. Et c'est plus payant.

Extrait du roman

Publié dans Thriller, LittQc

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