Des fleurs pour ta première fois

Publié le par MissDupont

La première fois est la seule
dont elle se souviendra toujours...

L’inspecteur Jean-Sébastien Héroux et son équipe de la police de Trois-Rivières sont sur un pied d’alerte : un prédateur s’en prend à des jeunes femmes dans ce qui ressemble à un rituel chorégraphié et savamment planifié. Malgré les témoignages des victimes et les preuves matérielles recueillies sur les scènes de crime, les fausses pistes s’accumulent. La tension monte!

Tel un chasseur, le coupable traque soigneusement ses proies. Qui est-il ? Tout indique qu’il s’agit d’un homme plutôt jeune, menant une vie normale… si ce n’est de ses pulsions sexuelles indomptables. Il est certes habile pour mystifier ainsi des enquêteurs aussi chevronnés.

Pour son troisième polar, Guillaume Morrissette vous propose un roman dérangeant qui vous fait entrer dans la psyché d’un criminel. Bienvenue en enfer!

L'avis de MissDupont :

Souvent, dans un polar, un crime est commis et on se retrouve alors à suivre l'investigation d'un enquêteur - dépressif et alcoolique - afin de trouver le coupable.

Avec Guillaume Morrissette on sait - chaque fois - l'identité du criminel assez rapidement. Le récit réside plutôt autour du déroulement de l'enquête (à laquelle on assiste avec la plus grande attention) en se demandant comment le coupable se dévoilera - bien malgré lui - jusqu'au moment de son arrestation.

 

Nous avons droit à des chapitres courts, concis et rythmés - comme on les aime-, chacun étant entrecoupés d'une illustration manuscrite d'une courte phrase tirée d'un cahier canada appartenant à notre coupable, découvert par l'un des inspecteurs.

 

La psychologue m'a énormément captivé par sa méthode de travail et par l'instruction que j'ai pu en tirer sur la gestion de stress et les chocs post traumatique. Comprendre le cerveau humain n'est pas une mince affaire lorsque l'on a un sujet tel qu'un abuseur quelque peu psychopathe. J'ai senti que l'auteur avait fait des recherches approfondies afin que le personnage campe bien son rôle et ça apporte un côté plus concret à l'histoire.

 

Chaque fois que je m'adonne à la lecture d'un roman de Guillaume Morrissettte, le même constat s'impose à moi : la plume de ce dernier est captivante. Je ne peux faire autrement que de le dévorer. Est-ce en raison de l'attachement que j'éprouve pour les personnages ? Ou bien ce sont les dialogues formulés avec un très fort réalisme ? À moins que ce ne soit les nombreux rebondissements empreints de suspense ? Quoi que ce pourrait bien être son style unique ...

En fait, je crois que c'est un mélange de tout ça! 😉 Impossible de résister!

 

Bon! Guillaume ? À quand le prochain roman ?!

Auteur : Guillaume Morrissette
Éditions : Guy Saint-Jean Éditeur
Parution : Mars 2017
Pages : 384

- Votre père, lui, vous le voyez toujours ?
- P'pa? Non, ça fait quelques semaines qu'on ne s'est pas parlé.
- Vous savez pourquoi ?
- Ben, il est mort! C'est pour ça. Y'en a qui parlent avec les morts, mais pas moi.
Aucune émotion. Brian Lesage vivait dans une réalité parallèle. Oriana avait devant elle un jeune homme qui se trouvait dans une situation psychologique rare et potentiellement dangereuse : avoir assez de force mentale pour se dissocier des émotions les plus intenses, au point de ne plus les vivre de façon consciente. De tels cas survenaient en général chez des victimes de harcèlement, d'abus ou de manipulation ayant sévi plusieurs années, voire des décennies. Grâce à leur instinct de survie, les victimes troquaient les réalités, créaient un monde entièrement fictif dans lequel leur corps subissait et leur âme hibernait, à l'abri de la violence.
La compensation suprême.

Extrait p.121

Crédit Photo : Bookivores

Crédit Photo : Bookivores

Publié dans LittQc, Polar

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