La chorale du diable

Publié le par MissDupont

La chorale du diable

Auteur: Martin Michaud
Éditions: Goélette
Parution: Février 2011
Pages: 512

Quatrième de couverture:

Dans ce qui a tout l'air d'être un drame familial, une femme et ses trois enfants sont sauvagement tués à coups de hache. L'auteur présumé du carnage, le mari, s'est suicidé après s'être tranché la langue. Mais est-ce bien ce qui s'est passé?

Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l'échelle de la province de Québec: une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet est kidnappée. Par qui? Pourquoi?

Deux énigmes que vont s'attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style rentre-dedans: Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière lui, en voit d'autres surgir de son passé, enlaidis par le temps; et Jacinthe Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue une haine infernale.

Naviguant à travers le fanatisme religieux et la perversité de démons ordinaires, ils vont s'engager dans une valse à quatre temps diabolique entre Montréal, Sherbrooke, Val-d'Or et... le Vatican.

Jusqu'à découvrir le secret terrifiant de de la chorale du diable.

L'avis de MissDupont:

Voici donc le deuxième roman de Michaud, La chorale du diable, qui nous ramène auprès de ce cher Lessard qui s'évertue à éclaircir une enquête assez complexe... au point que celui-ci se retrouve à son tour mêlé dans cette histoire et recherché par ses pairs qui le croient auteur du meurtre d'une psy.

Je n'ai pas été aussi charmée que lors de ma lecture de Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, voir même plutôt déçue.

D'abord, j'ai trouvé désappointant de retrouver des passages anglophones... Ce ne sont pas que des anglicismes disposés ici et là, mais bien des phrases complètes.

De plus, on fini par s'y perdre dans l'intrigue à force de voir les recherches partant continuellement de tous bords, tous côtés... si bien qu'on fini par décrocher et se voit à espérer que l'histoire se termine au plus tôt.

Le roman n'est pas mauvais en soit, bien au contraire, mais il semble qu'il tire un peu en longueur.

J’ai entendu la musique depuis le vestibule.
Et si tu n’existais pas, le tube de Joe Dassin, jouait sur la stéréo que mon père avait achetée un mois auparavant. Maman avait osé avancer que, avec son licenciement, cette dépense n’était peut-être pas une bonne idée. Le lendemain matin, son œil gauche ressemblait à une prune trop mûre.
– Maman ? Raymond ?
J’ai posé mon sac sur le plancher de la cuisine et ouvert le réfrigérateur. J’ai pris une grosse croquée dans une pomme. À mon grand dam, je n’avais le droit qu’aux fruits ou aux légumes en attendant le souper.
J’ai arrêté de mâcher sec en entrant dans le salon.
Affalée sur le divan, ma mère portait sa robe fleurie.
Comme Le dormeur du val, de Rimbaud, elle avait « deux trous rouges au côté droit ».
Elle tenait sur elle mon frère de quatre ans, Guy, qui, lui, avait reçu une balle en plein front. Raymond était couché sur le sol, devant elle, face contre terre. Une balle lui avait traversé la gorge, une autre s’était fichée dans son cœur. Raymond, mon petit Raymond.

Extrait du roman

Publié dans Polar, Thriller

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